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Guillaume Betous a écrit :
Je pense à certains chipsets pour socket 7 (Pentium, K6) qui ne pouvaient pas cacher la totalité de la RAM au-delà d'une certaine limite.

pfiou... là, il y a bouze infâme. t'aurais une ref précise ?

L'exemple le plus connu est probablement la famille Triton d'Intel, parmi laquelle les chipsets 430FX, 430VX et 430TX supportent de 128 à 256 Mio de RAM mais ne peuvent cacher que 64 Mio. Seul le 430HX pouvait cacher la totalité des 512 Mio supportés, à condition que la carte mère intègre une "tag RAM" qui va bien.

Cf. <http://www.pcguide.com/ref/mbsys/chip/pop/g5iComparison-c.html>

<http://www.pcguide.com/ref/mbsys/cache/char_Cacheability.htm> affirme que le cache intégré au Pentium II ne peut cacher que jusqu'à 512 Mio de RAM, alors que plusieurs chipsets pour ce processeur supportent 1 Gio voire plus. Je n'avais jamais entendu parler de cette limitation, et je n'ai pas réussi à trouver d'autre documents la confirmant.

cela dit je suis pas persuadé que le fait qu'il y ait de la RAM non cachable soit si néfaste que ça... au bout d'un moment la RAM se transforme quasi exclusivement en cache disque, et donc a fort peu de chances d'être caché par le CPU (surtout à l'époque ou les caches CPU étaient tout petits). donc cachable ou pas, je pense pas que ça change grand chose...

Ça dépend de l'utilisation. Certes l'accès à la RAM non cachée reste beacoup plus rapide que l'accès au disque, donc l'emploi de RAM non cachée comme cache disque ou pour éviter l'usage du swap apporte un gain de performance. Cependant si la RAM non cachée contient non pas du cache disque mais des données ou du code fréquemment accédés, il en résulte un ralentissement.

Je me rappelle que cette affaire avait éclaté parce qu'un système d'exploitation populaire, je ne sais plus si c'était Windows ou Linux, avait la mauvaise idée d'occuper la mémoire en commençant par la fin, c'est-à-dire la partie non cachée pour les machines ayant plus de 64 Mio, ce qui provoquait une forte chute de performance.

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