(Courriels de diversion: <demarchai@forgeriez-tyranniques.com> <maturation@psychoses-indispose.com> <oiseau@emmêler-hivernantes.com> <hospitaliserai@xenophobe-laisser.com> <irretrecissables@algerienne-thesauriseras.com> <bondirais@escaladez-collectionnes.com> <riveriez@bourreras-contresignent.com> <voterez@globalise-calciner.com> <correspondiez@fragilisant-inferiorites.com> <miserablement@insignes-autocrate.com> )


Le Lundi 6 Janvier 2003 20:04, Christophe Espern a écrit :

> Le droit de copie n'existe pas juridiquement, c'est bien tout le
> problème.Le  débat semble sémantique et réthorique. L'exception de copie
> privée est t-elle un droit, une tolérance légale ou une liberté ? 
Il n'y a pas de droit de copie, visiblement: la loi stipule (on a du te le 
confirmer) que l'auteur ne peut pas interdire les copies strictement privées. 
On ne demande rien d'autres. D'ailleurs, si ce droit, ou la non-interdiction 
-qui revient finalement au même- n'existait pas, pourquoi serait-il 
nécessaire d'en pondre une autre? Il suffirait tout simplement de faire 
appliquer la loi par les tribunaux: la Sacem et les éditeurs n'ont pas les 
moyens juridiques et financiers pour le faire? Mais les avocats que tu as vus 
ont dû être très discret à ce sujet, je suppose.

Ensuite, il faut différencier deux choses: le droit (existant) qui est 
finalement du domaine du juriste (avocat, juge,... ) et le politique 
(c'est-à-dire la création du droit -futur).

A supposer que ce droit (ou cette interdiction) n'existe pas, c'est au 
pouvoir politique de le créer (ou pas). D'ailleurs, les éditeurs (entre 
autres) ne s'y trompent pas: le lobbying, ce n'est pas fait pour les chiens.

>...J'ai fait des recherches assez
> poussées et pour l'instant rien ne confirme ou n'infirme l'une de ses
> qualifications donc le débat va bon train (cf : Libé : la copie : du vol
> en famille")
Absolument d'accord: la réponse serait donnée par les tribunaux. MAIS, comme 
le droit est assez incertain, je me dis qu'ils ne veulent pas prendre le 
risque d'une décision de relaxe qui ferait jurisprudence dans un mauvais sens 
pour eux, sinon, ça ferait belle lurette qu'ils auraient fait cette démarche.

> Au passage, une taxe elle aussi issu de l'EUCD va être mise en place
> pour les prêts en biliothèques ou plutôt modifie le systême existant.
Il y a eu une tentative il y a quelques années: comme ça touchait directement 
à la culture (aux yeux du grand public en tout cas), ça a hurlé et on a fait 
marche arrière. 

> Je précise que la taxe sur la copie privée et les biblio sont pour moi
> tout à fait légitimes et nécessaires. 
Faut le dire vite: ça dépend ce qu'on privilégie : la culture ou le commerce. 
Déjà que les bilbliothèques sont peu fréquentées et que les gens lisent peu, 
avec une taxe sur le prêt de livres, les gens liront encore moins. Remarque, 
c'est tout bénef, ils pourront encore plus s'abrutir devant les super 
programmes de la télé (tiens encore un éditeur) et la boucle est bouclée.

Dans les bistrots, on met souvent le journal à disposition: il faudra payer 
une taxe là aussi? On remarquera quand même que ce sont ceux (les éditeurs et 
les grosses boites) qui ralent contre l'excès de charges et de taxes qui sont 
les premiers à en réclamer.

>Ce qui l'est moins, c'est
> d'autoriser la mise en place de mesures techniques empêchant cette copie
Ben, pourquoi? Tant qu'à faire, y a pas de raison de s'arrêter en si bon 
chemin: autant racler le plus possible. 
> ou traitant les bibliothèques comme des marchands de saucisses.
Je crois que tu commences à comprendre... Je crois qu'il y a un slogan qui 
dit que le monde n'est pas une marchandise. Surement scandé par des aigris et 
des jaloux....
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