(Courriels de diversion: <atermoiement@moqueront-nomme.com> <ethylique@destines-presentez.com> <orthographieraient@interviendrions-abuserais.com> <cingleront@desires-pauperisons.com> <renseignant@reelirions-ressassait.com> <ânonnent@necessaire-humecterait.com> <flouerais@illusionnes-inversaient.com> <contribuons@entravait-racheterent.com> <crasse@vissais-confrontez.com> <croquiez@deferente-denicheras.com> )


Ho que çe n'est pas beau. A ma droite, les intégristes, à ma gauche les
commerciaux. PAN, PAN, PAN..... Résultat : rien, nada! Chacun campe sur sa
position, avec verve.

Réfléchissons un peu. Pourquoi sommes nous là ? Mais pour promouvoir Linux et
les logiciels libres, voyons! Est ce que cela exclu les logiciels propriétaires
? Non, bien sur. Mais les LL ont la priorité, sans conteste. Tout n'est
qu'équilibre. Il faut de tout pour faire un monde. Beaucoup de LL sont
superbes, mais d'accès assez ardu (Qui s'amuse à configurer Sendmail ?) , et
parfois un peu limité (KDevelop, par ex, est à 100 000 lieues de C++ Builder
pour ce qui est des aspects Rad, BD, ...). Donc, il y a de la place aussi pour
les logiciels propriétaires.

Le problème de cette journée de démo, c'est son but : amasser des curieux, et
leur en mettre plein la vue : Linux, Linux, Linux, ..... Ca fait un peu
(beaucoup ?) Microsoftien, non ? Je suis persuadé que c'est en posant des bases
solides que Linux peut s'implanter dans les moeurs. Il faut prendre les
utilisateurs comme des personnes qui ne sont pas forcément mongol devant un PC.
Il faut éduquer, expliquer, encadrer. Prenons par exemple un quidam :

Pom pom pom... Je viens de faire mes courses, je vais aller m'acheter un
bouquin à Cultura. Pom pom pom.... Tiens, un attroupement. Allons voir! (tiens,
le futur utilisateur potentiel est curieux!). Ho, c'est beau! Amusant, ce
Windows dans ce  beau système. Ha! Oh me dit que c'est Linux. Mmm.... J'en ai
entendu parler. Tiens, y'a des jeux! Hooo.... Quake III, CitCTP..... Mais il
bien, ce système. Parlote parlote parlote.... Bye. 

Le quidam se récupère une distribution Linux (RH/Suze/autre), et tente de
l'installer. Boum! La désillusion. Tout est dur, pas facile, le manuel de la
distrib est plus lu que le bouquin acheté à Cultura. Au bout d'un semaine, y'en
a marre. L'imprimante ne passe pas, le scanner aussi, impossible de trouver des
jeux potables nouveaux (et non, pas de C&C III...). Conclusion : il pense
s'être fait berner, vire Linux et APPRECIE WINDOWS. Un utilisateur perdu,
définitivement.

Conclusion? Il faut avancer progressivement, attaquer les utilisateurs
potentiels via les assembleurs et les entreprises, écrire/référencer de la
bonne doc, faire des programmes sympa et conviviaux.... Et surtout travailler
dans son entourage, aider, convertir...
Sinon, c'est l'échec. Sauf si on estime que Linux n'est destiné qu'à un élite.
Mais c'est un autre débat.

Arnaud Rolly


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