(Courriels de diversion: <deambulez@puaient-carrellera.com> <presageras@blessants-desinfectees.com> <anicroche@truffons-ristournez.com> <impair@ramenerais-tapisserent.com> <embarquerais@falsifieraient-fillettes.com> <reclament@aigrissant-residerons.com> <chretiente@emboîtement-nommeriez.com> <brevetees@spoliiez-detraquerais.com> <forons@causiez-detraquiez.com> <projectionnistes@bouleverseriez-sequencage.com> )


Kees Jongenburger wrote:

> Nul besoin de graver.


Il y a bien un moment ou le signal est depourvu de "watermark",


Cela n'est pas toujours vrais.
juste men un watermark peut très bien ce cacher dan du son out des images
en forme de petit de faux invisible a l'humain. I i a mêmes des outils
GNU qui donne cette possibilité. cela n'empeche pas de "copier" sun
son out des images mais cela peut servir
a prouver q'une video/image/son a une certaine origine.


Absolument : voir sur votre moteur de recherche préféré tous les travaux sur le "tatouage d'images" et plus généralement le "digital tattooing" .

Plus généralement concernant le fond de la discussion ( les pirates, les artistes et les majorettes...):
L'état actuel de la diffusion des oeuvres audiovisuelles est gouverné par des rapports et des modes de production hérités des années 50/60. Une époque où le coût de reproduction et de diffusion des oeuvres (je ne parle pas du coût de production, ni de la pub nécessaire) étaient faramineux. La disponibilité des graveurs et l'échange de documents numériques via les réseaux qui permettent la reproduction à domicile sans perte de qualité technique change profondément la donne. Les éditeurs ne peuvent facilement justifier par les coûts de reproduction et de diffusion les énormes investissements publicitaires désormais nécessaires pour vendre leurs produits . L'époque où nous écoutions au plus 3 radios est révolue et la fragmentation des comportements culturels multiplie les supports et avec eux les coûts pour promouvoir les "tubes"...De plus, la diminution des coûts de diffusion incite certains auteurs et interprètes à diffuser leurs oeuvres directement sur la toile sans passer par les éditeurs traditionnels...La position de ces derniers est donc menacée, non pas pas par les pirates, mais par les évolutions techniques en cours qui changent les acteurs du domaine. Ceux qui possèdent les tuyaux (les .net) ou qui fabriquent les matériels(Sony, Apple...) remplacent les organisateurs de spectacles et les agences de pub. C'est donc un combat d'arrière garde que mènent au profit d'autres des compagnies qui de toutes façons ont déjà passé la main. (Je ne parle pas là des auteurs et des interprètes qui ont des revendications légitimes, mais ce serait nouveau qu'un ministre s'y intéresse (cf les intermittents))
Alors pourquoi des attaques contre les "logiciels libres" ? En fait, c'est peut-être moins "les logiciels libres" que l'usage domestique du micro-ordinateur qui fait l'objet d'attaques. Par son aspect universel et ses possibilités de reconfiguration, il a une place particulière parmi tous les objets de consommation dont nous disposons. La "vieille" plate forme de jeux des enfants peut être facilement reconvertie en outil bureautique pour les parents...Les évolutions de logiciels peuvent être pris en compte sur la même plate forme. Dans quelques temps, ces machines disposeront largement de toute la puissance nécessaire pour toutes les applications domestiques (C'est déjà le cas pour la bureautique et l'audio, ce le sera bientôt pour toutes les applications vidéos). La diffusion d'objets de consommation reconfigurables est insupportable à certains qui préféreraient nous voir acheter une machine pour le traitement de texte, une deuxième pour écouter de la musique , une troisième pour la vidéo et une quatrième pour les consoles de jeux. On peut même multiplier les machines en changeant les formats propriétaires des fichiers...Avoir une seule machine qui effectue à la demande toutes sortes de manipulations symboliques est considéré comme un gros manque à gagner. Si en plus, nous avons la possibilité d'aller voir comment ça marche alors là...
jpn


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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>