(Courriels de diversion: <apprivoisons@avantagee-idealisez.com> <figurerons@effrenes-bambous.com> <deboutonneriez@relatait-aliter.com> <furibondes@sursoyons-toxicite.com> <chocolatee@ramoneraient-encolleriez.com> <traumatisee@coffrions-apurerions.com> <proletariat@resserreraient-causantes.com> <maronner@stationnera-plagiat.com> <brique@souffler-sous-exploiterez.com> <amalgameras@farfouiller-sous-exploiteras.com> )


Jean-Come Charpentier a écrit :

> Manuel Leclerc wrote:
>
> > Jean-Côme Charpentier a écrit :
> >
> > > > [extraits de fcold]
> > >
> > > Et en plus du troll pas toujours bien documenté.
> >
> > Possible. Pouvez-vous préciser ?
>
>    Je l'ai fait. Dire que rms garde un silence gêné
> lorsqu'on évoque la RedHat est faux.

Le principe de licence de RHEL est vieux, maintenant.
Plus d'un an, peut être deux. Si je cherche des liens
associant le nom de "Stallman" au mot "license", je trouve
quelques dizaines de milliers de pages. Le nombre de projet
ou de licence libre pour lesquels RMS est venu dire "ce
point pose problème" est quand même assez impressionant.
Ca se comprend, c'est important les principes du logiciel
libre. Il convient de rester rigoureux et exigeant, la
liberté est à ce prix. Si j'ajoute maintenant "RHEL" à ma
recherche, je passe de 90000 pages à 90.

Et c'est quand même un peu osé de me reprocher mon manque
de documentation pour finir par dire "Désolé, c'est une
histoire que je n'ai pas suivie" !

Avez-vous lu les liens que j'ai donné ?
Lire le thread :
http://groups.google.fr/groups?threadm=c980d7be.0404270451.217f42d@posting.google.com
> En tout cas, j'ai assisté à une conférence de rms où il
> a été très loin de garder un silence gêné.
>    À ce propos, il ne fustige pas RedHat parce qu'il s'agit
> d'une entreprise à but lucratif, il demande seulement que les
> choses soient bien claires entre ce qui est libre (obligatoirement
> libre) et ce qui ne l'est pas. Ou alors, je n'ai rien compris à
> sa conférence ;-)

RedHat distribue une version de GNU/Linux pour laquelle il faut
payer par siège et par an pour avoir le droit d'utiliser.

Vous devez signez une clause d'audit, façon Oracle, afin que
RedHat puisse venir inspecter vos machines pour "vérifier". Cette
clause reste valable un an après la fin du contrat de licence.

La seule défense de RedHat est du type "mais tout ceci est
parfaitement _Open Source_, les RPMS sont disponibles"

Ils disent qu'ils placent "l'oeuvre collective" sous _GPL_, mais
comme ils possèdent le copyright de l'assemblage, ils peuvent
ajouter toutes les restrictions qu'ils veulent, personne ne
peut contester la légalité de la chose.

Pas un SEUL commentaire de RMS à ce sujet ?

> > > > Si on veut que RMS vienne parler, il faut s'aligner sur le Parti.
> > > > Pitoyable.
> > >
> > > Passons.
> >
> > Pourquoi passer sur le fond ?
>
>    Parce que si c'est le fond du problème et qu'on l'expédie en
> une formule de 5 ou 6 mots, je ne sais plus qui est le plus
> pitoyable. Je passe sur le côté provocateur de la formule, je ne
> tiens pas à éluder le problème.

RMS refuse les invitations des LUGs, sauf s'ils changent de nom
et modifient leurs sites Web. La formule est courte, mais exacte.

Bien entendu, s'il obtient satisfaction, c'est simplement que ceux
qui dirigent sont au fond d'accord avec sa philosophie. En réalité,
il n'y a pas de problème, finalement, c'est vrai.

> > > La légitimité d'un nom est bien sûr garantie par son utilisation,
> > > toutes les langues fonctionnent de cette façon.
> >
> > Quand on considère que l'usage est mauvais, on est sensé argumenter.
> > Un des arguments possible est que "ce n'est pas juste", et c'est
> > celui utilisé par RMS.
>
>    Effectivement, et je pense que rms a raison d'insister sur ce point
> mais [...]

Vous noyer le poisson dans des considérations sur les langues et le
vocabulaire. Ce n'est pas la question.

> > > Je ne comprends même pas l'expression « par ceux qui font ».
> >
> > Ceux qui font quelque chose choisissent le nom qu'ils donnent à ce
> > qu'ils font. Si le nom qu'ils choisissent est manifestement illégal,
> > ou une usurpation ou une tromperie, il y a un problème. Si le nom
> > ne pose pas ce type de problème, tous les arguments contre ce nom
> > reviennent à "ce nom ne me convient pas". A mon avis, l'explication
> > "il ne me convient pas parce qu'il n'est pas juste" est un cache
> > sexe pour "il ne me convient pas car un autre nom ferait la promotion
> > de mes idées".
>
>    Plus ou moins et seulement dans les domaines techniques. Sinon,
> l'émergence d'un mot dans une langue doit être un processus un peu plus
> complexe que la seule volonté d'une personne isolée.
>    À la limite, [...]

???

> > [...]
>
> [...]
>
>    Objectivement, lorsqu'on installe un système Linux sur une
> machine, on installe beaucoup plus de code GNU que de code Linux.
> Mettons que l'objectivité ici consisterait à compter le nombre d'octets
> qui sont redevables à Linux et ceux redevables à GNU.

Quand quelque chose est principalement constitué de TrucBidule, la
question qui se pose est de savoir si vous avez légitimement le droit
d'appeler cette chose en utilisant le nom "TrucBidule". Faut voir.
Faut demander à celui qui a fait TrucBidule s'il est d'accord.

Si par contre vous décider de l'appeler "Machin", je ne vois pas où
est le problème. Évidement l'auteur de TrucBidule pourrait être un
peu ennuyé si "Machin" rencontre beaucoup de succès, vu que
c'est la première fois que quelque chose à base de "TrucBidule"
MARCHE, alors que lui même n'y arrive pas. Et je passe sur
les considérations philosophiques. Du coup, il lance une
campagne "Hé ! Ca devrait s'appeler TrucBidule/Machin, c'est mon
code ! Et c'est ce que je voulais faire, mais je n'ai pas eu
le temps !"

Si vous voulez convaincre, il faut parler morale et principes,
pas vocabulaires, évolutions des langues, et nombre d'octets.

Pour le fun, je trouve quand même savoureux que les licences qui
ont vraiment attachées quelques intérêts à ces histoires d'attribution
soient les BSD-like, en particulier quand elles _osaient_ demander que
des noms soient recopiés ici où là :-)

> > Hum, oui c'est vrai. Disons qu'il dit que RedHat devrait utiliser
> > les bons termes, mais ça s'arrête là.
>
>    Mais que voulez-vous qu'il dise de plus ? Il recommande plutôt
> la Debian face à la RedHat. Il ne va quand même pas intenter un
> procès à tous les possesseurs de RedHat !

Renseignez vous sur la licence RHEL et expliquez moi pourquoi une
croisade à la hauteur de celle menée contre Qt n'est pas en cours
contre RedHat. Je précise bien que je cherche une explication. Elle
existe peut être. Je ne la trouve pas.

>    Le connaissant, lorsque Hurd sera au point (NON, ce n'est pas un
> troll :-) ), il recommandera très certainement Hurd face à Linux.

Ce n'est pas une question de recommandation.

> > Il y a quelque chose qui me gène dans le fait d'exiger d'un côté
> > qu'un Lug revoit son nom et son site, sinon il ne vient pas, et
> > d'un autre côté être assez discret sur des sujets autrement plus
> > importants.
>
>    Je n'ai vraiment pas l'impression qu'il fuit les questions lors de
> ses conférences. J'ai le souvenir d'une question sur l'absence d'intérêt
> des outils GNU pour permettre un accès facile aux mal voyants. En gros,
> la question était [...]

Parfait. Peut être quelqu'un pourra-t-il préparer un petit dossier
sur la RHEL et lui poser la question.

> > Question de rapport de force, j'imagine. Il serait quand même
> > plus élégant de sa part de venir faire le discours qu'il souhaite
> > faire, puis de laisser les gens décider par eux même, non ?
>
>    Oui, certes, mais pas n'importe quoi quand même ... pas n'importe
> quoi avec la vision de rms et nous sommes d'accord pour dire qu'il est
> très exigeant sur certains points. Pour le rapport de force, je ne
> pense pas que rms soit vraiment lâche dans ses prises de position, on
> peut sans doute lui faire des tas de reproches mais pas celui-là.

Certainement. Mais par rapport de force, je voulais dire qu'il y a deux
manières de voir ses méthodes.

Première manière : "il ne vient que si certaines conditions sont réunies"
Deuxième manière : "il profite du désir des gens de l'avoir pour leur
                    forcer la main sur les conditions en question"

Mais tout ceci est assez "subjectif", je le reconnais bien volontiers.

> > J'ai assisté à la conférence de RMS au salon Solutions "Linux" à
> > Paris en février 2004, mais je suis parti avant la fin de la
> > séance des questions/réponses (j'avais oublié de prendre mes
> > pilules calmantes, j'ai craqué)
>
>    C'est dommage car il s'agit sans doute de la partie la plus
> intéressante, surtout si on a déjà assisté à une autre conférence. La
> première partie est un peu grandiloquente : c'est un très bon acteur
> qui aime bien faire son numéro d'artiste.

Je suis tout à fait d'accord. C'est pendant les questions/réponses qu'on
entend vraiment les choses les plus "intéressantes". C'est exactement
pour ça que je suis parti, trop excédé.

-- 
At the end of September I'm off back to University on a years
sabbatical from Red Hat to study for an MBA.
                                              --Alan Cox


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