(Courriels de diversion: <reprimandait@debattait-poudreraient.com> <creditees@coudees-caracteristique.com> <matraquons@terrassiez-degonfleront.com> <raccommoderai@dîneront-pechiez.com> <reviseront@corne-construisiez.com> <framboisier@venus-imbrications.com> <sherifs@maîtriserez-giflaient.com> <rationaliseras@rougirent-consonance.com> <recyclages@faible-escrimeurs.com> <retrocederai@repeteraient-sous-paient.com> )


Jean-Daniel Dodin a écrit :
> 

> tar xvfz <nom archive> <liste des fichiers à mettre dans l'archive>
> 
> vous allez créer une archive avec tous vos fichiers.
> 

Ah que non !

1- tar tvf <nom archive>
t : affiche la TTTable de contenu de l'archive
C'est une règle de prudence élémentaire avant de passer à l'étape 2

2- tar xvf <nom archive>
x : eXXXtrait les fichiers contenu dans <nom archive>

3- tar cvf <nom archive> <liste de fichiers et répertoires>
c : CCCrée l'archive <nom archive> en y insérant les répertoires, 
    et fichiers désignées par <liste de fichiers et répertoires>.
    Si un répertoire est cité dans cette liste, celui-ci est archivé
avec
    tous les fichiers et sous-répertoires qu'il contient (et ainsi de
suite,
    récursivement)

> le v signifie verbose (bavard),
> le f signale que le nom du fichier à créer figure sur la ligne de commande

expérience : sans 'f', j'ai obtenu de jolis parasites (du binaire) dans
ma 
fenêtre sous Linux. Il y a des systèmes tels que HP-UX où un
périphérique
par défaut (DAT par exemple) reçoit les fichiers à archiver sans qu'on
ait
besoin de citer le /dev/rmt/0m qui désigne ce périphérique.

> le z signifie qu'il faut passer ces fichiers par gzip

> on donne généralement à ces fichiers l'extension "tgz" (mais c'est juste
> une convention, vous n'y êtes pas obligés), parfois tar.gz.

tar cvf archive.tar repertoire1 fichier1 ... ; gzip archive.tar
donne un fichier archive.tar.gz
tout à fait équivalent au résultat de
tar cvfz archive.tar.gz repertoire1 fichier1 ... 

> 
> Dans le cas de applications, ces fichiers contiennent en général le source
> du produit, qu'il faut donc compiler. Il y a toujours des fichiers de
> commentaire (nom du fichier en majuscules).
> 
> neuf fois sur 10, après avoir installé le compilateur (gcc ?), et comme
> root, il faut taper ./configure.
> 
> configure va vérifier si tout le nécessaire figure sur votre disque. Si qq
> chose manque il s'arrète et le demande. quand tout est complet, configure
> crée un "makefile"

Si ça ne marche pas et que l'erreur annoncée par le script configure
n'est pas assez parlante, une piste intéressante peut être de lancer :
./configure --help

C'est particulièrement vrai si notre installation système n'est pas tout
à fait conforme à ce qu'attendait l'auteur du logiciel.
S'il est souple, il a pu prévoir des options permettant d'indiquer
par exemple des chemins particuliers d'accès à un outil ou une librairie
ou un répertoire d'installation.
Cela peut même aller jusqu'au paramétrage du logiciel lui-même.

Exemple :
  --prefix=PREFIX         install architecture-independent files in
PREFIX
                          [/usr/local]

> ensuite en tapant make install on installe le produit.
Précision : c'est la seule étape pendant laquelle on a besoin des
privilèges
de root (cf. man su)

> Les rpm
> les rpm sont les "redhat paquage manager".
"package"	(on est pas des "boeufs" ;-))


> Les deb
> C'est le format debian. Il est analogue au rpm, les différences sont
> minimes et on peut passer d'un système à l'autre - en perdant quelques
> informations.
avec Alien ?


C'était mes 2 eurocentimes.

Cordialement.
-- 
Phil


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