(Courriels de diversion: <drop@branchements-degringolant.com> <tairait@forcats-deteindre.com> <renonciation@quantifierent-reevalue.com> <idealisera@detellerais-picorent.com> <tartufe@cueillerons-chevalerie.com> <enhardisse@pope-propagandiste.com> <marathons@vomissait-mazdeisme.com> <ex-voto@concurrente-sonars.com> <interfera@gobee-harmoniseras.com> <fraternisaient@epater-epaulaient.com> )


Bonjour,

En relisant le fil de notre discussion, je trouve assez étrange qu'elle
soit partie dans des considérations comme "je n'ai rien à me reprocher
donc je me moque d'être fiché et puis de toutes façons en démocratie ce
n'est pas grave". Je passerai sur l'anhistoricité des propos : êtes-vous
bien certains que vous n'aurez jamais rien à vous reprocher? Savez-vous
que par exemple, les instituteurs qui avaient fait grève en 1936 étaient
en 1937 de simples travailleurs syndiqués qui sont devenus en 1941 de
dangereux délinquants lorsque que leurs fiches furent passées dans les
mains de la police puis de la milice ?
Mais passons.

Eric nous a pourtant mis hier sur une piste intéressante. Je m'attendais
donc à ce que l'on parle ici des principes de souveraineté et de
minimisation, que l'on échange sur les moyens de les mettre en oeuvre,
que l'on discute de la sécurisation des transferts, de
l'authentification peut-être même des usages de la biométrie pour
protéger les données personnelles, de la durée de vie des certificats
autorisant l'accès aux données, des questions tournant autour des "tiers
de confiance" et des façons de ne pas leur laisser un pouvoir inouï.
Sincèrement, je crois que s'il existe des chercheurs pour s'intéresser à
la protection des données personnelles, il est important qu'émerge une
demande sociale concernant ces questions sinon, ils risquent de
retourner à des activités plus rémunératrices comme doit l'être la
protection des coffres forts (réels ou virtuels)...
jpn


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