Retour des reumeuleuleu : 5 jours de plaisir à Dijo n

[hpetit-ras <hpetit@ras.eu.org>]

Retour des
Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
5 jours de plaisir à Dijon.

Quelques images sans prétentions là :
http://helene.petit2.free.fr

Les rmll sont hébergées par l'Université de Bourgogne, c'est
à dire logées large et bien équipée. Les organisateurs
maîtrisent bien leur affaire, le resto-u est juste à côté,
il y a plein d'amphi et de salles, tout ça, tout ça ; chaque
personne à mobilité réduite (dont moi) reçoit un clé pour
utiliser ascenseur et monte-charge : j'ai pu aller partout
où j'en avais envie, quatrième étage inclus, ce n'est pas si
fréquent.
Un seul bug, illustré par le logo ; je demande "mais qui est
cette Armelle" ; réponse : la "mascotte des rmll" ; le tee
shirt avec ça dessus ne se vend pas, heureusement ; je ne
vois pas comment draguer avec ça sur le bide ; d'ailleurs le
chaînon manquant brille dans la pénombre des amphis : il y a
à peine une nana pour 50 mecs.
Voici une partie du décors planté pour les 1400 personnes
inscrites à cette manifestation qui n'est plus
confidentielle. Une partie du décors seulement car deux
autres lieux fabuleux nous ont aussi accueillis : "les
tanneries", et l'hôtel de ville.

"Les tanneries", espace autogéré qui nous accueillait en
nocturne : un hangar industriel squatté, relooké branché,
avec sculpture en ferrailles soudées, sono, rideaux, tapis
et cantine végétarienne, et en prime connexion web pour tout
le monde ; des canapés, des hubs et des fauteuils partout,
et, dessus, des gens avec des ordinateurs portables sur les
genoux, bien sages, et qui n'ont d'intérêt que pour leur
écran et leurs voisins immédiats. La bouffe végétarienne est
bonne, cédée à pris libre ; on lave son assiette dans une
eau crapoteuse avec une pensée pour ceux qui les utiliseront
après (pour nous, c'est trop tard) ; on est bien, on papote
avec son voisin, on rigole ; dans une petite pièce il y a
une conf sur l'install d'un réseau local, avec vidéo
projecteur et le toutim. Tout ce qu'il faut est là (le café
aussi), rien de plus - http://print.squat.net - remarquable.

"L'Hôtel de ville" c'est tout aussi réussi : le premier jour
on est accueilli par le maire : la municipalité de Dijon a
fait le choix de passer progressivement son informatique au
libre, et il nous le raconte, avec Kir et jus d'orange à 
l'appui ; la salle est immense, décorée baroque sobre, les
parquets craquent sous les pieds, les portes sont d'une
hauteur démesurée, on peut monter à quatre de front dans les
escaliers  : un monument historique, quoi. Retour à l'hôtel
de ville jeudi, pour une plénière, cette fois dans la grande
salle ; décorée baroque pompeux, avec plafond entièrement
peint de personnages volants, dorures partout et lustres
démesurés, agrémenté de deux cabines portables de traduction
simultanée : c'est là que Pellegrini surchauffe la salle en
racontant l'aventure de la directive "brevets logiciels"
dont l'épisode en cours vient de se terminer heureusement le
matin même au parlement européen : ovation debout ; on sait
que le problème n'est pas clos, mais on est content.

Et les conf ? Beaucoup de solide, bien construit, durable,
satisfaisant ; mes thèmes d'intérêts : systèmes
d'informations géographiques, argent public et logiciel
libre, rencontres interlug, comptabilité, le libre au delà 
du logiciel, la gestion de bibliothèque.

Entre Dijon et Toulouse en bagnole, le meilleur itinéraire
passe par Clermont-Ferrand : sur le trajet il y a peu de
monde, le viaduc de Millau, les plateaux du Larzac ; avec de
la pluie, le soleil en biais et tous les arcs en ciel dont
on a rêvé, c'est jubilatoire ; compris dans le forfait :
l'arrivée colorée sur Narbonne, et la citée de Carcassone
brillant de tout ses feux dans le noir.

C'était bien.

Hélène







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