(Courriels de diversion: <individus@activons-garrottent.com> <maigrelettes@inintelligentes-maigrirent.com> <ajournerai@emettrez-ressaisirent.com> <smokings@haut-relief-cotisent.com> <cauterisons@allumettes-vermeils.com> <surmenaient@antidatees-calibraient.com> <pointus@connexe-remportera.com> <soustrairaient@couture-informatises.com> <rougissez@jalonnais-planeriez.com> <persevererent@moraine-perte.com> )



-- 
Arnault Claden       mailto:tiamat@club-internet.fr		     http://perso.club-internet.fr/tiamat
"Ubi non accusator, ibi non judex."

(Where there is no police, there is no speed limit.)
		-- Roman Law, trans. Petr Beckmann (1971)

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Vu sur www.joystick.fr

-----Original Message-----
Subject: Le hack du siècle


Oubliez les pauvres piratins à deux balles qui vous taggent un "h4x0r rOx dA
ZyZt3m" sur votre homepage, nous allons parler de vrais hackers, des
méchants, ceux qui ne parlent jamais de leurs exploits sur IRC mais qui
empochent du pognon à pleine poignée en exploitant leurs sombres talents.

Après des mois d'enquêtes menée par un agent du Texas, et des mètres cube de
logs de conversations téléphoniques, trois jeunes gens ont été arrêtés aux
Etats-Unis pour avoir piraté comme des dingues tout le réseau téléphonique
du pays. Les trois coquins s'étaient spécialisés dans le hack de routeurs
téléphoniques des grosses compagnies de télécom (AT&T, Sprint, MCI…), ils
pouvaient virtuellement faire ce qu'ils voulaient : détourner des appels,
obtenir le numéro de n'importe qui, pirater des milliers de pagers…

Au chapitre de leurs larcins, quelques originalités. Ils proposaient leurs
services sur catalogue, à des prix intéressants : 100 dollars pour
l'enregistrement d'une conversation du FBI, 500 dollars pour le numéro de
téléphone de n'importe quelle personne célèbre. Dans le même genre, ils ont
récupéré des milliers de codes secrets de cartes téléphoniques pour
cellulaires et les ont revendus à un intermédiaire canadien au tarif de 2
dollars le code. La base de données à ensuite été utilisée par la Mafia pour
passer des appels internationaux gratuitement. Dans un autre style, l'un
d'entre eux a balancé sur des milliers de pagers le numéro de téléphone de
la police de Pennsylvanie parce qu'il venait de se prendre une amende pour
excès de vitesse dans cette région. Evidemment, le standard de la police a
explosé devant le nombre d'appels. Toujours au chapitre des coups de pute,
ils se sont amusés à détourner les appels du FBI sur une messagerie érotique
en Allemagne, ce qui a coûté à l'agence américaine plus de 200,000 dollars
en frais de communication. Enfin, les jours ou ils s'ennuyaient, ils
s'amusaient à harceler Courteney Love au téléphone via des numéros piratés,
ou à examiner la facture téléphonique de la mère de Bill Clinton pour
reconstituer l'annuaire de la Maison Blanche.

Mais finalement, comme toujours dans les histoires de piratins, c'est la Loi
et L'Ordre qui finissent par l'emporter. Tous ces jeunes gens risquent
quelques décennies de prison et un sacré paquet de thune en amendes
diverses. Comme quoi, quand on a un ordinateur et un téléphone, il vaut
mieux se contenter de downloader des images de pingouins.


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